Les premières sauvages de l'année ?

Il y a deux semaines, nous sommes allés faire un tour chez des amis en Estrie.  Ils viennent de faire l'acquisition d'une terre qu'ils comptent cultiver, et nous ont emmené la visiter.  Et juste devant leur terrain se trouvait une maison abandonnée centenaire que je n'ai pas pu m'empêcher d'aller visiter.  On m’a dit qu’elle était inoccupée depuis au moins quarante ans, et il n’y a jamais eu d’électricité à l’intérieur…  

Je n'ai jamais vraiment eu de succès côté bouteilles dans les maisons abandonnées, mais cette fois-ci fut différente.  

Une Beef, Iron & Wine "Hygrade" de G.T. Armstrong & Sons de Sherbrooke.  Pas vieille, mais je ne pouvais pas la laisser là.



La frustrante de la journée : une bouteille Bimal avec tout juste assez d'étiquette pour qu'on sache qu'elle est de Montréal.  Qu’est-ce que c’est ???



Un petit encrier UNDERWOOD’S INKS



Boîte de pilules d’une pharmacie de Sherbrooke


Une bouteille de pharmacie de Sherbrooke, datée des années 1940



Et la meilleure, une bouteille de Louis Robitaille de Joliette, avec les étiquettes d’un remède à cheval de New York.  

Je suis impressionné! Je ne peux moi-meme résister à la tentation de visiter une maison abandonnée et à part quelques pots mason pas très vieux et des trucs plus ou moins intéressants, je n'ai jamais rien rapporté de valable. Tu viens de me redonner espoir: certaines de ces maisons ont encore de quoi d'intéressant.

Super, tu as été chanceux! Je crois bien que tu peux dire que ce sont les premières sauvages de l'année.
Câline, il y a eu beaucoup de pharmacies à Sherbrooke au fil des ans apparemment.
Spéciale la Robitaille. Sais-tu si ce serait une bouteille réutilisée ou si Louis Robitaille était simplement fabriquant de "remèdes patentés"?

marting11 a écrit:Super, tu as été chanceux! Je crois bien que tu peux dire que ce sont les premières sauvages de l'année.
Câline, il y a eu beaucoup de pharmacies à Sherbrooke au fil des ans apparemment.
Spéciale la Robitaille. Sais-tu si ce serait une bouteille réutilisée ou si Louis Robitaille était simplement fabriquant de "remèdes patentés"?

Comme le dit Jean-Guy, il faut garder espoir. On a dû faire une cinquantaine de maisons abandonnées à date, et ce sont les bouteilles les plus potables que j'ai ramenées.

Moi aussi ça me surprend toutes ces pharmacies à Sherbrooke. J'ai l'impression qu'au Québec, elle doit avoir été une des villes les mieux dotées en pharmacies après Montréal et Québec.

Je n'ai pas l'impression que c'est une bouteille réutilisée. Louis Robitaille était pharmacien, mais également manufacturier très inspiré de remèdes patentés. Ma théorie est qu'il devait être agent pour ce monsieur Wickle de New-York, et qu'il embouteillait son produit dans ses propres bouteilles avec les étiquettes que lui envoyait son collègue. On trouvera peut-être un jour une publicité le confirmant ?

Belles trouvailles, j'ai visité quelques maisons abandonnées moi aussi mais je n'ai jamais eu autant de chance, c'est cool.